Ostéopathe femme enceinte
L’ostéopathie pour la femme enceinte
Pendant sa grossesse, la femme enceinte subit des transformations physiques importantes :
- L’augmentation de la lordose lombaire, l’horizontalisation du sacrum et le déplacement antérieur du point de gravité. Ces modifications entrainent une augmentation des tensions tissulaires du petit bassin et de la pression sur les disques intervertébraux, majorés également par la prise de poids.
- Un refoulage de la masse viscérale et une compression de l’estomac par la croissance du bébé entrainant des troubles digestifs (constipation, reflux gastriques, digestion difficile…)
- Une sollicitation du grill costal selon le positionnement du bébé pouvant déclencher des douleurs au niveau des côtes.
Ces modifications entraînent fréquemment des symptômes désagréables voir des troubles qui peuvent affecter le bon déroulement de la grossesse. Il n’est pas rare que la femme enceinte se plaigne de lombalgie, de sciatiques et d’autres douleurs.
D’autre part, au moment de l’accouchement, la mécanique du corps est mise à l’épreuve et des pertes de mobilité du bassin peuvent compliquer le passage du nourrisson. Une prise en charge ostéopathique sera utile pour accompagner votre grossesse et atténuer ses désagréments, ainsi que pour optimiser la mobilité du bassin avant l’accouchement.
Quand consulter
En cas de douleur lombaire, sciatique, nausées ou vomissement, remontées acides ou difficulté à digérer, etc. ; lors du troisième trimestre en préparation à l’accouchement.
LES CONSULTATIONS
Le Syndicat Français Des Ostéopathes a répertorié les mutuelles ainsi que les remboursements
Site SFDOA propos des consultations en ostéopathie...
La première séance sera plus longue que les suivantes.
Le temps d’une consultation peut varier d’une demi-heure jusqu’à une heure suivant le motif de consultation, la douleur et les besoins du patient. L’ostéopathe s’adapte toujours à son patient.
Non. L’ostéopathe est un consultant de premier rang.
Il connait les limites de son art et est à même de poser un diagnostic d’exclusion, c’est-à-dire d’orienter les patients qui ne rentrent pas dans son champ de compétences vers un médecin généraliste ou spécialiste.
Non. La légalisation de la profession n’entraîne pas, pour l’instant, le remboursement des soins délivrés par le régime d’assurance maladie obligatoire.
Mais dans de nombreux cas les séances d’ostéopathie sont prises en charge par l’assurance maladie complémentaire (mutuelles).
Pour plus d’informations, interrogez votre mutuelle.
Votre ostéopathe peut aussi vous fournir toutes des informations utiles pour accéder à une éventuelle prise en charge de vos soins.
Oui. Au début de chaque examen le praticien par ses questions et ses tests évalue sa légitimité à prendre en charge le patient.
Lors d’une consultation d’ostéopathie, le praticien, en plus d’un échange sur les antécédents médicaux du patient, examine l’intégralité du corps afin d’en identifier les dysfonctionnements et trouver leur source.
Par cet examen, l’ostéopathe vérifie ainsi que le patient ne présente pas de contre-indications aux soins ostéopathiques.
Dès lors que l’ostéopathe identifie le signe d’une pathologie sous-jacente potentielle, il oriente son patient vers un médecin pour réaliser un bilan médical complet.
L’ostéopathe bien formé est donc en mesure d’identifier les limites de son art et saura interrompre une prise en charge avant toute manipulation ou mobilisation contre-indiquée.